Bukavu en deuil, Ngwabidje abandonne sa population pour chercher à Kinshasa la stabilité de son pouvoir
La ville de Bukavu a enregistré plus de 30 personnes mortes suites aux éboulements liés aux fortes pluies diluviennes qui se sont abattues depuis le mois de décembre 2019.
A ce bilan s’ajoute plus de 150 maisons emportées par les eaux, d’autres écroulées et plusieurs biens de valeurs emportés par les eaux, sans compter le nombre des parcelles fissurées à cause des constructions anarchiques et sur les milieux impropres.
Ces dégâts humains et matériels ont été enregistrés dans toutes les trois communes de la ville de Bukavu ; notent plusieurs sources ; pendant que la quasi-totalité des autorités urbaines et provinciales étaient en voyage pour le Forum sur la décentralisation, organisé par le Ministère de la décentralisation et affaires coutumières.
Le vice-gouverneur et gouverneur ad intérim de la province du Sud-Kivu face à toutes ces pleures, n’a adressé aucun message de condoléances, ni effectué une visite sur les lieux d’incidents.
Bien que la ville de Bukavu soit à environ 2 000 km de la capitale Congolaise, Kinshasa où se tenait ce forum national, rien ne pourrait empêcher au gouverneur de compatir avec la population de sa juridiction. Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la communication, NTIC facilitent aujourd’hui les choses. Si pas adresser officiellement un message de condoléances à la Radio Télévision Nationale Congolaise, RTNC, le gouverneur devrait le faire même via son compte twitter comme le font d’autres personnalités politiques du monde, un signe qui prouve un sens de leadership responsable, qui se souci de ses administrés.
Le berger de la province tromperait la vigilance de ses administrés pendant qu’il se recherche nuitamment pour stabiliser son pouvoir, du fait qu’il est menacé de céder le fauteuil du Front Commun pour le Congo, FCC, pour avoir tenté d’échapper au contrôle de l’Autorité Morale de cette plateforme politique Joseph Kabila.
A-t-il sacrifié ses administrés pour sa survie politique ?
Plus de 30 morts à l’espace de deux semaines suffiraient à une autorité de prouver sa présence au côté de ses administrés pendant les moments douloureux. A cet effet, la province devrait décréter une journée de deuil pour pleurer avec ceux-là qui ont perdu les leurs.
Le non-respect des normes urbanistiques et la mauvaise gestion de déchets sont les causes majeures de ces éboulements meurtriers. Ceux qui ne compatissent pas avec la population seront-ils capables de mettre en place des actions concrètes pour pallier ces catastrophes ?
La population est donc est invitée à se prendre en charge par le respect des normes urbanistiques et à ne pas construire sur les sites impropres, afin de limiter les pires dans les prochains jours.
Congo Witness