Probable remaniement du gouvernement Ngwabidje dans quelques jours.
La thématique mois de la femme 2020 est un appel fort aux hommes et femmes, tous à l’unisson à défendre les droits de la femme. En ce mois, plusieurs organisations de la société civile travaillant dans cette thématique ont décrié le non-respect de 50-50 comme prévoit la constitution de la RDC en son article 14, dans les institutions provinciales et même nationales.
Une femme a, à l’occasion d’un dialogue social animé par le coordonnateur du FCC, Néhémie Mwilanya posé la question au gouverneur de province sur l’état de lieu de la parité en province; Théo Ngwabidje n’a pas caché l’égoïsme qui anime les esprits des chefs des partis et regroupements politique au niveau de la province.
Lors de la constitution de son gouvernement, Ngwabidje avait demandé à chaque regroupement politique de lui présenter la liste des personnes ministrables avec la condition d’inclusion homme-femme, malheureusement témoigne Ngwabidje, malgré son engagement pour la participation de la femme, les partis et regroupements politiques n’ont pas respecté la consigne; conséquence, 2 ministres femmes dans un gouvernement composé de 10 membres.
Le gouverneur a ajouté que cette mesure doit être observée dans les membres des cabinets des ministres, qui ont toute indépendance dans la nomination de leurs membres des cabinets. Ngwabidje n’a pas donc le choix de remanier son équipe gouvernementale et être le premier à appliquer 50-50.
Une autre innovation dans ce nouveau gouvernement est l’intégration des partis et regroupements politiques du Front Commun pour le Congo, FCC et faire la chasse aux pro-Lukwebo, qui n’ont plus droit au gâteau.
Ce remaniement semble être une injonction de Néhémie Mwilanya
Thierry M. RUKATA
