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Seule la liberté provisoire de Kamerhe ne suffit pas, il faut clore le dossier (SVK)

Pour limiter la propagation du COVID-19 dans les prisons de la RDC, le conseil des ministres tenu le lundi dernier avait instruit le ministre de la justice et celui des droits humains pour désengorger des prisons du pays. Parmi les pistes explorées, il y a la voie de libération conditionnelle, de liberté provisoire à accorder aux personnes privées de liberté mais ne présentant aucun risque à l’instar du Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat Vital Kamerhe, ainsi que les personnes condamnées à des peines mineures.

Pour la Plateforme Soutenons Vital Kamerhe (SVK), le conseil des ministres a emboîté ses pas. Le gouvernement congolais a, enfin compris que Vital Kamerhe ne présentait aucun risque, qu’il est un grand leader respectueux et qui ne peux pas se soustraire à la justice. Le gouvernement est revenu à la raison mais, nous attendons l’effectivité de cette libération provisoire; réagit Caius Matata, coordonnateur national de la SVK.

A cet effet, la direction politique nationale compte maintenant se réunir pour donner le plan complet de riposte contre l’acharnement dont est victime Vital Kamerhe.

« Nous n’allons pas vouloir que la mise en liberté provisoire de Vital Kamerhe puisse mettre fin au dossier coller à notre leader parce qu’il a été humilié, sali par les ennemis de la république. On a fomenté des mensonges grossiers contre lui, des détournements que Vital Kamerhe ne connait pas. Il a détourné 15 millions, aujourd’hui, on n’en parle plus, il a détourné l’argent des saut-des-moutons, aujourd’hui on n’en parle plus. On dit également qu’il a utilisé l’influence comme directeur de cabinet. Vous vous rendez compte que c’est un dossier vide, et il a été humilié presque un mois dans prison de Makala. Notre direction politique va encore se réunir pour dévoiler le plan complet de riposte contre l’acharnement de notre président »; poursuit Caius Matata.

Tout en pointant toujours du doigt le partenaire de Vital Kamerhe dans le cadre de la coalition Cap pour le Changement (CACH), Caius Matata déclare qu’ils ne vont pas accepter que les innocents soient la cible de la justice parce qu’ils sont vus comme adversaires politiques des élections de 2023. Selon lui, l’urgence aujourd’hui est de chercher les detourneurs dans le régime de Kabila et/ ou dans celui de Mobutu et non ailleurs.

Rappelons que cette organisation soutenant Vital Kamerhe avait adressé au président de la république et au gouvernement congolais une note de plaidoyer demandant leur implication pour la liberté provisoire de Vital Kamerhe, vu son état de santé critique et aussi avec le COVID-19 qui a élu domicile dans les maisons carcérales.

Thierry M. RUKATA

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