Confinement de la commune d’Ibanda : La police a essayé de disperser la foule par des coup de gaz lacrymogene à l’Essence Major Vangu mais sans succès

Pandant que le gouvernement provincial du SudKivu a décidé de confiner la commune d’Ibanda dans la ville de Bukavu, cette mesure n’a pas été suivis totalement par les habitants de certains coins de cette commune.
Si de la place de l’Indépendance jusqu’à la frontière Ruzizi 1er, en passant par la place Munzihirwa à Nyawera et place Mulamba, la mesure a été strictement observée, la situation a été contraire pour les habitants de la partie sud de la commune.
De la place Essence Major Vangu jusqu’à Panzi Kamagema, le constant est tel que les habitants n’ont rien compris de ce que ce « le confinement ».
A Major Vangu, des jeunes et petits garcons joués au ballon juste dans le rond-point et d’autres observés de loin le mouvement aux alentours de la route.
Ces derniers ont vu les éléments de la police Nationale congolaise s’interposés dans le jeu. En présence personnel du Commissaire provincial de la police le général Jean Bernard Bazenge, celui-ci a essayé d’exhorter ces jeunes gens à évacuer de la place publique et se retirer dans leurs familles mais sans succès.
La police a user des bombes à gaz lacrymogène pour essayer de disperser cette foule compacte, mais cette action n’a en rien la décision de cette jeunes qui, visiblement semble ignorés ce que ce « le confinement ».
Dans leurs propos, ils disent n’est pas être concernés par le corona virus. A Panzi, par contre, ce sont des mamans qui s’indignent de cette pratique de confinement.
Certains d’entre elles interrogées estiment que les autorités devraient mettre en place des mesures d’accompagnements de ce confinement, car disent-elles,
« nous vivons au taux du jour, si nous ne quittons pas à la maison, les enfants et même nos maris ne peuvent pas manger. Actuellement ces nous les femmes qui faisont manger nos familles grace à des petits commerces, mais quand on nous demandent de rester à la maisons, où trouverons nous à manger ?, que les autorités reflechissent deux fois », retorque cette maman.
Considérée comme épicentre de la pandémie dans la ville, les autorités provinciales ont de la confiner afin de permettre aux équipes de la riposte de mettre la main sur les contacts des recentes personnes testées positives du virus, mais aussi de désinfecter les hôpitaux et marchés de cette entité. Depuis tôt le matin, aucune circulation n’est visible sur les principales artères, sauf pour les personnes autorisées et citées dans le recent arreté du gouverneur de province.
Les éléments de la police nationale congolaise ainsi que certains éléments de FARDC sont visibles sur le terrain pour faire respecter la mesure.
Ils mènent des contrôles systématiques des badges et des véhicules des humanitaires autorisés à circuler.
Pascal NGABO DIGA2