Sud-Kivu : La marche des jeunes de l’UNC a été violement reprimée par la police à Bukavu

Plusieurs militants, membres et partisants de l’Union pour la Nation Congolaise UNC/Bukavu étaient dans la rue ce jeudi 18 juin 2020 pour réclamer la libération de leur leader, Vital Kamerhe detenu à la prison centrale de Makala depuis le 8 avril dernier, dans l’affaire de detournement des fonds alloués au programme de 100 jours de chef de l’Etat Félix Tshisekedi.
Aux environs de 11h, l’heure du début de la manifestation, on pouvait voir certains militants sur des motos, d’autres à pied avec des drapeaux de l’UNC et des calicots où était écrit »Liberez Vital Kamerhe ».
A ces mêmes heures, la police était déjà mobilisée pour ainsi, empecher l’effectivité de cette marche.
A cette occasion, la police a fait usage des balles réelle et tiré des bombes lacrymogènes pour tenter de disperser la foule qui se rendait au gouvernorat de province pour y observer un sit-in, pendant 3 jours en attendant le jugement de Vital Kamerhe qui sera rendu le samedi 20 juin 2020.
Interrogé par Congowitness.org, Fidèle Mugisho, président de la ligue des jeunes de l’UNC/Bukavu déplore la brutalité et agressivité manifestées par les éléments de la police, celui-ci s’interroge sur ce que c’est un Etat de dtoit.
Fidèle Mugisho présice que leur marche avait un caractère pacifique et l’objectif n’était rien d’autre que la demande de libération de Vital Kamerhe, mais malheursement ils ont été voilement reprimés par la police.
« C’est déplorable ce que nous venons de vivre aujourd’hui, je ne sais pas si c’est ça la signication de l’Etat de droit, c’est déplorable. Nous avions voulu une marche pacifique très pacifique mais arrivée au niveau de Nyawera, on a reçu le premier coût de bombe lacrymogène. On s’est reconstitué sur le même lieu, mais cette fois, la police a tiré à balle réelle. Notre vision n’etait rien d’autre que la demande de la libération de Vital Kamerhe detenu illégalement jusqu’aujourd’hui à Makala. On a arrêté certains de nous, d’autres sont à présent à l’hôpital. Nos motos ont été ravies et donc on ne comprend plus rien. Néamoins, nous promettons que nous allons continuer jusqu’à la libération définitive de notre leader »; a déclaré Fidèle Mugisho.
Thierry M. RUKATA