Verdict 100 jours : Le TGI Gombe a dit le droit selon les preuves factuelles(DCDHE)

Les réactions viennent de partout quelques heures après la condamnation du Président national de l’Union pour la Nation Congolaise(UNC). Toutes contestent contre le verdict du Tribunal de Grande Instance de Kinshasa-Gombe.
C’est comme celle de la Dynamique chrétienne pour la défense des Droits Humains et de l’Environnement, (DCDHE). Cette organisation de défense des droits humains dit être surprise de voir le TGI Gombe condamné Vital Kamerhe peine de 20 ans , de 10 ans d’inéligibilité et de confiscation de ses biens et de témoin Amida Kamerhe, son épouse.
La DCDHE déplore que le principe de «actori incumbit probatio» donc « il
appartient à celui qui allègue d’apporter les preuves » n’a pas prise en compte,
car ni le ministère public ni la partie civile n’a pas été capable à démontrer par
les preuves la valeur de l’objet détourné ni le rôle de Vital KAMERHE entant que complice ou auteur intellectuel de dit détournement.
En outre, le principe «In dubio prorero » donc « le doute profite à l’accusé » devrait profiter aux prévenus Kamerhe, Jammal et Muhima, car le juge ne doit jouer le rôle
d’un prophète ni de féticheur mais il dit le droit selon les preuves factuelles.
La DCDHE dénonce l’acharnement et l’humiliation dont est Amida Shatur Kamerhe, l’épouse de Kamerhes l’instruction où en qualité de témoin a comparu curieusement comme prévenue circonstancielle de l’infraction de blanchissement des capitaux et aujourd’hui, une victime de confiscation de ses biens sans que son statut pénal soit défini dans le jugement.
La DCDHE a dans son communiqué rappelé à la Justice que les droits de la défense dans un procès est le thermomètre d’une bonne justice équitable et qui vise l’harmonie sociale.
Thierry M. RUKATA