Prisca Bukaraba à l’ANR : L’OPJ qui m’a auditionné m’a affirmé qu’il va m’insécuriser dans cette ville (Témoignage)

Pendant que le monde célébré la journée internationale de la Paix, la Journaliste et Directrice de la Radio Iriba, émettant à Bukavu au Sud-Kivu a été convoquée à l’Agence Nationale des Renseignements de Bukavu.
24 heures après sa libération, la journaliste Prisca Bukaraba a devant ses confrères et consoeurs journalistes, décrié le traitement qu’elle a subi pendant plus de 8 heures.
Selon son témoignage, elle est partie répondre à une invitation reçu de l’ANR lui adressée.
Elle affirme que l’audition portait sur le non payement de l’autorisation d’exploitation de la radio Iriba, avec le retard accusé en 2019.
Peu avant son audition, Prisca Bukaraba affirme avoir été placée dans le bureau du chef de division et n’était pas autorisée de faire aucun mouvement; pendant que le propriétaire du bureau était absent. Elle estime qu’avec cet acte, elle a été traitée de prisonnière pendant toute la journée à l’ANR.
A sa sortie, vers 17h55 minutes, l’OPJ qui l’auditionné a saisi sa carte de presse. Pour la relâcher, Prisca l’OPJ a exigé de payer une somme de 50 $ USD pour enfin retirer sa carte de presse.
Ce même l’OPJ l’a par la suite promis de la mettre en insécurité si elle ne payait pas cet argent dans un délai resonable.
« Ce qui m’insécurise de plus, je tenais à le dire parce qu’en sortant; l’OPJ qui m’a auditionnée, je ne sais même pas son nom. Il m’a dit que si je ne paie pas les 50$; il va m’insécuriser dans cette ville »; a-t-elle conclut.
La Directrice de la Radio Iriba dit craindre pour sa sécurité et sa survie. Elle alerte l’opinion nationale ainsi que les ONGDH sur ces menaces et demande plus de sécurité.
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