Dossier BIAC et Coopec Imara : Le Député Josué Mufula adresse une question orale au Ministre des Finances et au Gouverneur de la BCC

Suite aux différents mémos et plusieurs pétitions adressés en vain par les victimes des différentes barbaries et escroqueries causées par la Coopérative d’épargne et de Crédit Imara et la Banque Internationale d’Afrique des Crédits (BIAC) que le député national, élu de Goma est sorti de son silence.
Tenant compte de la promesse tenue pendant sa campagne électorale de 2018, celle de faire de tout son mieux pour que les victimes de cette grande déception soient remises dans leurs droits les plus légitimes, Josué Mufula a adressé au cours de la plénière tenue récemment à Kinshasa une question orale avec débat au ministre national des finances Sele Yalaguli et à Deogratias Mutombo Mwana Nyembo, quant à ce, et ceci portant entre autres sur l’état d’avancement de la dite coopérative qui fonctionne timidement et qui ne reste que de nom aujourd’hui décidé par la BCC et le gouvernement.
Au delà de ça, il demande des explications claires sur quelle sera la solution pour les victimes de cet odieux détournement qui ne semble plus être à l’ordre du jour par les bourreaux.
Non seulement ça, l’élu de Goma veut aussi obtenir des assurances sur l’échéance du remboursement des sommes « détournées », surtout que ses milliers d’électeurs traversent des moments trop durs liés à la crise causée par le Corona virus.
Vu que l’ampleur est presque la même, Josué Mufula veut aussi savoir les mobiles qui ont poussé à la décision prise par le gouverneur de la BCC de liquider la BIAC après quatre années de gestion, et pourquoi celle-ci n’a pas voulu étendre des capitaux dans des investissements locaux et internationaux, puis comme pour l’autre à quand le remboursement d’argent aux victimes de ses désastres.
Visiblement déterminé à finir ses premiers cinq ans à l’hémicycle après avoir trouvé la solution à ces problèmes qui tourmentent ses électeurs, le député national élu de Goma souhaite éclairer la représentation nationale sur ce sujet préoccupant aussi les victimes d’autres provinces, afin de contribuer à la recherche d’une solution urgente pour dégourdir les jambes des victimes qui en général en réclament six années durant.
La COOPEC Imara pour ne parler que d’elle, a vu le jour en 1978, et s’était déjà attirée une confiance qui ne pourrait pas laisser les voisins dormir, s’étant déjà étendue presque partout en RDC ; cette dernière s’est vue brutalement chavirer 36 ans après laissant derrière elle des milliers des pleurs et grincement de dents.
Ali Assanka Darius