Nord-Kivu : Les femmes leaders appelées à faire l’entrepreunariat pour renforcer le leadership féminin et l’engagement social à Goma

Après une formation de deux jours organisée à Kinshasa du 8 au 9 septembre dernier par le consortium national des jeunes femmes leaders et la Fondation Mapon, l’heure était à la restitution aux femmes leaders de Goma, lors de la causerie morale qu’elles ont eu en début d’après-midi de ce mercredi 28 octobre 2020.
Sous le thème « Leadership féminin et engagement social dans la communauté », présidée par Faida Mulenga Byuma, cette séance avait pour vision vouloir parler aux jeunes femmes leaders de leurs droits, de ce qui les caractérise, afin que la communauté puisse bénéficier du leadership et charisme des jeunes femmes leaders, étant donné que Goma a plusieurs défis et a besoin d’un changement.
Pour l’oratrice du jour «Tout le monde aime le changement, mais peur s’impliquer à sa recherche», raison pour laquelle il fallait mobiliser les jeunes femmes pour qu’elles soient partie prenante dans des problèmes que rencontre la société à Goma, même au Nord-Kivu.
L’échange a tourné aussi autour de la valorisation de l’article 14 de la constitution qui parle de la parité, de la représentation égale des hommes et des femmes dans toutes les institutions qu’elles soient politiques, sociales, économiques et sociales.
Dans ce sens, il a été révélé que c’est pour lutter contre les préjugés et d’autres obstacles que ces genres des séances sont encouragées.
Faida Mulenga Byuma elle même activiste sociale et militante des droits de la femme ayant participé à cette formation à Kinshasa, a appelé ses collègues à ne pas reculer dans la lutte quelque soit la pauvreté qui est un des fléaux qui les rendent vulnérables, mais plutôt de s’investir dans l’entrepreneuriat, en créant même des petites cooperatives et des groupes des mutuelles, ceci peut leur permettre de combattre celle-ci et plus tard, avoir les chances d’être leaders comme leurs apposés.
Au cours de cette rencontre, ces femmes ont profité de demander aux hommes qui sont dans des instances de prise des décisions à tenir compte de la femme et d’investir dans cette dernière, afin de promouvoir l’égalité des chances.
Elles ont appelé les femmes à croire en elles, car selon elles, dans la communauté, il n’y a que deux personnes et que la femme a sa place dans la société qui a besoin de ses idées, pour progresser, vu qu’elles constituent 59% de la population de la République Démocratique du Congo.
ALI ASSANKA Darius