RDC-Rwanda : Ouverture de la petite barrière entre Goma et Gisenyi, un ouf de soulagement pour les populations

Fermée il y a plus de six mois suite à la pendemie du COVID-19, les frontières entre la ville de Goma en RDC et celles de Gisenyi au Rwanda ont été officiellement ouvertes du côté voisin dans la matinée de ce jeudi 5 novembre.
Celle qui est à la une de toutes les bouches est la petite barrière qui constitue la source d’alimentation des milliers des Congolais et Vice versa.
Des milliers d’hommes et femmes y frequentent journalierement soit pour importer à manger où y exercer multiples occupations.Certaines femmes rencontrées par la rédaction de Congo Witness ont manifesté un sentiment de grande taille.
Zaina par exemple, femme enseignante de la RDC nous a dit que la nouvelle lui est tombée comme un coup de tonnerre. « C’est pas moi qui ai appris la nouvelle, je vis du petit commerce entre le Rwanda et la RDC, cela fait plus de six mois que mes activités sont perturbées, mon mari n’a pas encore commencé à toucher. C’est une bonne chose. Demain matin, je dois être à Gisenyi »; se réjouit-elle.
Il en est de même pour Mussa qui est congolais. Il declare que la fermeture de la frontière l’a rencontré à Goma, cela fait six mois qu’il ne voit pas sa famille avec laquelle il vit à Gisenyi « lorsque j’ai appris la nouvelle, je crois avoir été parmi les premiers à traverser, j’avais vraiment soif de voir ma famille ».
Cette tragédie ne frappait pas seulement les congolais « Même nous, on en était victimes, mes enfants connaissent déjà un retard d’à peu près un mois à l’école, je ne sais pas exprimer ma joie, car demain même ils reprennent le chemin de l’école » parole de Muka Musoni une dame dont les enfants étudient à Goma.
La fermeture des frontières entre les deux pays auraient même causée de manque à gagner dans les caisses de ces deux états, nous a signalé un cadre de la police aux frontières.
Les deux voisins ont soulevé l’hypothèse de se protéger mutuellement contre le corona virus qui serait la cause de cette fermeture des frontières, pourtant très vitales pour les deux populations, ce premier jour les mouvements étaient timides sous l’observation stricte des mesures barrières, mais demain sera plus actif nous ont révélées certaines indiscrétions.
ALI ASSANKA Darius