Consultations politiques : Promesse Matofali croit que le rapprochement Katumbi-Tshisekedi peut être un salut

Ayant aussi participé comme ses camarades à l’accueil de Moïse Katumbi président national d’ensemble pour la République à Kinshasa, Promesse Matofali, député provincial du Nord-Kivu a révélé le véritable mobile de son séjour à Léopoldville ce 12 novembre dès qu’il foula le sol de Goma.

L’elu de Butembo a laissé entendre que loin de ce qui précède, il s’est agit d’apporter leurs contributions à ce que leur président national devrait dire au chef de l’État lui inviter dans le cadre des consultations nationales en cours.

« Nous pensons que notre message est parvenu au Président de la République étant donné que notre président national nous a convoqué suivant les provinces;
faisant ainsi allusion aux contributions et état de lieu du Nord-Kivu qu’il aurait révélé à Moïse Katumbi »; pense Matofali.

Et poursuit : « Comme vous le savez, le Nord-Kivu est une province qui a une particularité sur le plan d’instabilité de tous genres. Nous lui avons suggéré d’exposer le problème de l’insécurité à Beni, Butembo, Rutshuru, Masisi, Walikale pourquoi pas Goma… mais aussi les infrastructures routières juste une façon aussi de rappeler au Président Félix Tshisekedi sa promesse électorale ». 

A la question de savoir si le rapprochement entre Moïse Katumbi et Félix Antoine Tshisekedi serait favorable pour la population, ce cadre d’ensemble pour la République, parti de l’opposition nouvellement agréée par le ministère de l’intérieur a révélé qu’il y croit, vu le souci qu’à son président national Moïse Katumbi pour le bien-être du peuple congolais.

« Nous sommes partis à Genval, Genève et partout ailleurs, c’est pour chercher le départ de Monsieur Kabila, chasser le FCC du pouvoir, car leur règne n’a pas satisfait la population, alors nous devons oublier le passé et avancer. Comme le Président nous a tendu la main, afin de relever certains défis, sommes de bonne foi pourvu que le peuple accède à un changement vrai auquel il s’attendait »; ajoute-il.

Comme tous ceux-là qui proviennent de ces consultations, il n’a rien révélé sur les sujets auxquels les échanges des deux personnalités ont tourné, mais a dit attendre les décisions qui seront prises par le chef de l’État afin de pouvoir donner leur position sur leur participation ou non à l’Union sacrée.

ALI ASSANKA Darius