Goma : Les motards et populations accusent les forces de l’ordre d’être sources d’insécurité

Instauré il y a peu de temps par le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi pour minimiser le taux de propagation de la deuxième vague du Covid-19, le couvre feu semble devenir de plus en plus un fonds de commerce pour certains éléments des FARDC.
Selon les témoignages de certains motards, ce couvre-feu qui doit chaque fois commencer à 21 heures sur toute l’étendue du territoire national, malheureusement veut être parfois mis en exécution une heure, voire une heure et demi avant, à cause de la recherche de survie par les éléments commis au suivi.
« Nous sommes mis mal à l’aise par les policiers militaires et policiers qui n’attendent plus 21h pour commence la chasse à l’homme, mais nous sommes de fois arrêtés vers 20h ou 20h30, et libérés après que l’on soit dépouillé de tout » ; témoignage un motard rencontré à la station Mutingab après qu’il soit libéré à 21h30.
Un autre souligne qu’ils n’ont même pas besoin des justifications. Ils ne font que demander directement l’argent au lieu d’identifier le vrai du faux motard, ce qui peut-être dangereux pour la sécurité urbaine.
« Ils ne m’ont demandé aucun document, juste une amende directement de cent mille francs que je n’avais pas. Je leur ai remis dix milles et ils m’ont relâché » ; ajoute-t-il ajouté
Cela n’est pas seulement une ciguë pour les motards, même les paisibles citoyens en sont victimes.
« Au niveau de TMK dans le quartier Mabanga sud, je me suis croisé avec les policiers militaires et policiers qui m’ont dépouillé de tout ce que j’avais, motif, je me déplace la nuit, demandant si je n’avais pas entendu le message du chef de l’État, alors qu’il faisait 19h48 minutes. Je n’ai pas voulu discuter je leur ai tout remis » ; nous affirme un certain Ramazani.
A cet effet, ces motards sollicitent l’implication des autorités policières et militaires au bon encadrement de leurs éléments pour qu’ils fassent bien leur travail.
ALI ASSANKA Darius