NORD KIVU : Une cinquantaine des femmes leaders en sit in devant le bureau du Mécanisme conjoint de vérification pour réclamer la paix
Une cinquantaine des femmes de tendances confondues ont pris part ce mercredi 8 juin à un sit in qui est parti de la paroisse catholique Saint Esprit de Goma vers le bureau du Mécanisme conjoint de vérification ayant aussi une représentation des pays de grands lacs .
Objectifs déposer leur mémorandum dans lequel elles réclament l’implication de cette structure importante dans le rétablissement de la paix à l’Est de la RDC et surtout dans les provinces de l’Ituri et du Nord Kivu.
Sur les banderoles qu’elles portaient on pouvait lire « Trop c’est trop Nous sommes fatiguées de la guerre à l’Est du pays,une personne morte est une mort de trop,que le gouvernement mette fin aux massacres de Beni…».
Ces dames qui scandaient sans menace ni violence des chansons religieuses ont été finalement reçues par le numéro deux de cette structure devant qui elles ont pu lire leur mémo,qui insistait sur la vente des minerais de sang,mais aussi la convoitise de ses richesses dont le pays est victime.
« Nous sommes venues demandé votre implication dans cette affaire parceque le mécanisme conjoint de vérification est considéré comme notre père,et la région des grands lacs comme notre mère qui nous réunissent, savons qu’à travers vous notre message va arriver à qui de droit.Les massacres de Beni,les guerres à répétition presque partout en province freinent le développement du pays,la Rdc est victime de ses richesses du sous sol, nous souhaitons que la commission de ceci se fasse entre les pays,et qu’ils n’y aient plus des victimes des minerais de sang. » a souligné madame Nelly Kyeya de la structure « Rien sans les femmes »
Le colonel Khalid Mohamed le commandant second du mécanisme conjoint de vérification qui leur avait reçu a en même temps promis son implication pour que ce message parvienne à sa hiérarchie.
» Je vois des calicots que vous avez, sur lesquels il ya des photos des corps sans vie tués innocemment,et personne ne peut accepter que ceci continue, sommes sur le terrain chaque jour et vous promettons de bien vouloir en informer immédiatement la hiérarchie pour que votre demande obtienne gain de cause. » A-t-il dit
Après avoir été reçues, celles-ci ont fait un tour du centre ville toujours scandant des chansons religieuses et lançant des messages de paix à tout celui qui pourrait l’entendre.
ALI ASSANKA Darius
