La ville Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu s’est réveillée le matin de ce mercredi 15 juin sous le rythme de la marche pacifique et de soutien aux militaires des forces armées de la RDC actuellement au front contre les rebelles du M23,une journée après la campagne de collecte de sang en leur faveur,marche aucours de laquelle plusieurs couches de la population ont pris part,et où les réactions ont été diverses.
Organisée par la coordination urbaine de la société civile ville de Goma, cette marche qui est partie de l’endroit communément appelé » Entrée président » jusqu’à la petite barrière et grande a connu la participation des plusieurs franges de la population,y compris les militants des mouvements citoyens et ceux des partis politiques.
Certains jeunes rencontrés ont souhaité passer en action et mettre fin une fois pour toute selon eux à la manigances Rwandaise.
«Nous en avons assez, cette fois ci nous demandons au gouvernement de nous doter les armes et une formation partielle afin que nous aidions les FARDC à combattre l’ennemi commun,qui est le Rwanda »,s’exclame Patrick Muhindo un jeune en colère
Isabelle Pendeza,vice présidente du collectif des associations féminines pour le développement qui a pris part à cette marche se dit soulagée par cette marche,car c’est un message fort pour le M23 et ses alliés.
«Cette fois,si Kagame et Tshisekedi ne se mettent pas ensemble pour mettre fin à cette situation, ça risquerait de degenerer,et d’ailleurs notre souhait c’est qu’ils revoient les relations diplomatiques entre les deux pays », a-t-elle dit.
Les manifestants qui se sont dirigés d’abord à la grande barrière et ensuite à la petite,ont montré leur fatigue avec les massacres en répétition et d’ailleurs n’eut été l’intervention de la police y aurait débordement,et c’était leur désir.
«Nous voulons si possible traverser pour montrer au Rwanda que nous sommes capables de mettre fin à leur aventure dans notre pays», A révélé Kazingufu un motard de son état.
La marche de cette journée a fait à ce que toutes les activités soient paralysées durant toute la mi-journée et la plupart des jeunes demandaient l’octroi des armes à la population civile.
ALI ASSANKA Darius à Goma
