Alors que le prix Nobel de la paix 2018, le professeur Docteur Denis Mukwege prévoyait une conférence à l’Université de Kisangani, comme par miracle, les vols en direction de cette ville ont été reportés.
Justin Bahirwe, défenseur des droits humains qui prévoyait atteindre la capitale boyomaise, se plaint :
« On nous a dit que le vol est remis a vendredi et c’est tout. Comme défenseur des droits de l’homme, c’est une restriction de la liberté des mouvement. C’est une atteinte à la liberté de mouvement qui est consacré par la constitution, mais ca porte préjudice à tous les passagers qui avaient déjà pris des dispositions nécessaires pour se retrouver à Kisangani »
Ceci intervient après l’interdiction de la conférence que devrait tenir le réparateur des femmes dans les installations de l’Université de Kisangani pour des raisons jusque-là non clairement élucidées.
Le rôle de l’Université étant le partage libre des connaissances, l’opinion s’ interroge pourquoi cette humiliation du Prix Nobel qui pouvait s’adresser aux intellectuels de Kisangani.
Tôt le matin de ce jeudi 18 août 2022 où le Prix Nobel préparait son voyage pour Kisangani, la circulation a été perturbée sur toute l’étendue de la ville de Bukavu. Des dispositifs armés des éléments de l’ordre se font observer dans différents coins de la ville de Bukavu, sans savoir la raison d’être.
Dans ce même chapitre le recteur de l’Université de Kisangani n’a pas accepté que cette conférence puisse se dérouler dans les enceintes de son institution.
Que mijote le gouvernement par ces gestes ?
Cette question n’est pas passée inaperçue dans les oreilles du Professeur Alphonse Maindo de l’Université de Kisangani. Dans un tweet il condamne cette façon de faire des autorités congolaises.
Plusieurs personnes qui soutiennent la candidature du docteur Mukwege à la présidence de la république ont à leur tour condamné cette situation qu’ils jugent inexplicable.
John zihindula
