Beni : Faible engouement de la population pour la vaccination contre la Maladie à Virus Ebola
Un faible engouement de la population s’observe dans la compagne de vaccination contre la nouvelle épidémie de Maladie à Virus Ebola réapparue dans la Zone de Santé de Beni.
Interrogés sur cette question, certains habitants disent ne pas croire à la réapparition de ce virus mortel dans la ville et pensent qu’il s’agit d’un montage réalisé par les autorités sanitaires .
« Je ne peux pas prendre ce vaccin moi puisque je ne crois pas à l’existence de cette maladie c’est un montage de la part des autorités sanitaires »; indique Paluku Mawa, un taximan.
« il y a plusieurs personnes qui sont décédées pendant qu’ils avaient reçu le vaccin contre cette maladie, je ne peux pas accepter de prendre ce vaccin et d’ailleurs cette épidémie n’est pas à Beni »; a souligné Mandefu, un vendeur de cacao.
« Je vais voir personnellement comment me faire vacciner parce que cette épidémie a tué mes enfants en 2018, je vais me faire vacciner pour me protéger contre cette dangereuse maladie, je n’ai pas peur d’être vacciné, j’invite mes compatriotes de Beni à se faire vacciner en vue de se protèger » a indiqué Katsuva, un commerçant.
Pour le médecin chef de Zone, Docteur Michel Tosalisana, ce dernier appel les habitants de Beni à continuer à respecter scrupuleusement les mesures barrières et à se faire vacciner pour bâcler cette chaîne de propagation de ce virus.
« Nous appelons la population à se faire vacciner pour lutter contre la propagation de cette épidémie car cette maladie et dangereuse. En 2018 nous avons pas mal perdu des gens, nous ne voulons plus en perdre d’autres car actuellement nous avons déjà enregistré 179 cas sans compter les victimes décédées » a indiqué Michel Tosalisana.
Notons qu’en dépit de la résurgence de cette épidémie les mesures barrières contre cette épidémie ne sont pas toujours d’application, il s’observe une absence de lavage de mains devant les portails de plusieurs entreprises et d’autres lavage mains ne contiennent même pas d’eau potable.
Augustin Sikwaya, depuis beni
