Sécurité

Goma/Journées ville morte: Pour le député Philémon Sambuka ceci doit interpeller le gouvernement

Ce mardi 27 septembre malgré qu’elle a été presque timide contrairement à celle du lundi, était la deuxième journée ville morte en ville de Goma tel que demandé par la société civile ainsi que certains mouvements citoyens pour s’insurger contre selon eux, l’occupation de la cité de Bunagana par le rebelles du M23,la levée de l’état de siège,ainsi que le départ de la Monusco.

Si ceci a été selon certains observateurs une réussite,par contre cela devrait interpeller le gouvernement Congolais afin de résoudre ces problèmes fondés qui gangrène l’Est du pays.

Pour ce qui concerne le départ de la Monusco,le député provincial élu de Rutshuru Philémon Sambuka était formel:

« Après plus des vingt ans depuis que la Monusco est en RDC, elle a été incapable de résoudre des problèmes liés à la paix après que leurs missions soient modifiées à trois reprises, même le secrétaire général des Nations unies a été clair. Donc celle-ci a montré ses limites, d’où pour moi leur demander de partir ne constitue aucunement un problème ».

Parlant toujours de la situation sécuritaire, Philémon Sambuka dit être très préoccupé par la situation de la cité de Bunagana où les M23 se prennent pour des propriétaires alors qu’ils ne sont ni de loin des locataires. Il demande au gouvernement de prendre ses responsabilités.

<<Bunagana est une partie à part entière de la RDC. Mettre fin à ce phénomène ne demande rien aux autorités,il suffit de mettre suffisamment des moyens à la disposition des FARDC et ceci ne peut faire même 48 heures.>> a-t-il ajouté.

Selon ses analyses confiées à nos confrères du service Anglophone et Kinyarwanda de la voix de l’Amérique ce mardi 27 septembre,cet élu de Rutshuru n’est pas resté seul à appuyer l’état de siège instauré il y a plus d’une année pour instaurer la paix,mais qui a vu les cas d’insécurité se multiplier davantage.

<<Pour ce qui est de l’état de siège,on doit pas se voiler la face,rien ne vas,le militaire a le rôle de défendre l’intégrité territoriale d’un pays,mais lorsque vous lui ajoutez les fonctions politiques,imaginez la suite.On devrait laisser les militaires s’occuper des opérations et les civils de la gestion administrative, d’où le résultat escompté n’est pas étonnant.>>

Comme susmentionné,les causes de ces deux journées ville morte selon le député Philémon Sambuka devraient interpeller les autorités tant provinciales que nationales,car les déplacés de Bunagana ont droit de regagner leurs champs,car ils mènent une vie qui laisse à désirer.

ALI ASSANKA Darius

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