Sud-Kivu: Tension politique 2022 en Province, Gustave Bagaya Mukwe appelle l’Assemblée Provinciale et l’Exécutif Provincial à la raison

Le bâtonnier Gustave Bagayamukwe rappelle l’Assemblée Provinciale et l’Exécutif Provincial au respect de textes et lois du pays.
Dans un entretien nous acordé ce Mardi 3 Janvier 2023, le bâtonier Gustave Bagayamukwe indique que dans la la Province du Sud-Kivu l’année 2022 n’a pas été rose sur le plan politique.
Le président national de l’Association de défense des intérêts du Sud-Kivu (A.D.I.B) laisse savoir que le conflit inter-institutionnel qui a caractérisé la Province durant presque toute l’année 2022 entre l’hémicycle Provincial et l’exécutif Provincial n’a permis le développement de la Province.
Selon lui, cette situation a fait à ce que la Province tarde à décoller sur tous les plans bien que ce soient les fils de la Province qui, souvent dirigent le Sud-Kivu.
D’où son appel aux parties en conflit à la raison en respectant les lois du Pays et la constitution de la République Démocratique du Congo.
Notre source invite en outre le Gouvernement Provincial et les députés provinciaux à l’amélioration de leur façon de travailler en privilégiant toute action qui s’inscrit dans l’intérêt de la population et non de leurs intérêts égoïstes.
Il précise que si rien n’est fait, l’année 2023 risque aussi de s’écouler sans que la Province du Sud-Kivu ne soit développée.
D’où la population doit être vigilante et surtout éviter à ne pas tomber dans les pièges des politiciens en mal de positionnement surtout pendant cette période où les élections pointent à l’horizon en République Démocratique du Congo.
« C’est depuis 1997 que la Province du Sud-Kivu a refusé d’être dirigée par ses propres fils. Depuis 1997 à nos jours c’est toujours le même problème.
On ne peut pas quitter la Province pour aller à Kinshasa pour voir le premier ministre ou le chef de l’état pour un problème d’une province.
Le chef de l’état n’a que le pouvoir de prendre acte de l’élection ou de la déchéance d’un Gouverneur et donc le chef de l’état n’a que le pouvoir de prendre acte.
Si nous voulons que 2023 soit stable au niveau des institutions, on doit respecter les textes et lois du pays »; a indiqué le bâtonnier Gustave Bagayamukwe.
Ce dernier montre que l’instabilité crée l’insécurité en Province, d’où l’urgence de mettre fin à cette situation car c’est la population qui en subit les retombées, c’est la misère, c’est le sous développement, c’est le non respect du pouvoir de l’État.
John Zihindula