Sécurité

Guerre au Nord-Kivu : Les mouvements de fraternité « MF » réitèrent leur soutien indéfectible aux FARDC

Dans un communiqué rendu public en ce mois Mars 2023 et dont une copie a été réservée à la rédaction de CongoWitness.org, les mouvements dits de fraternité ont rendu leurs hommages aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo qui sont sur le champ de bataille, et ont dit les soutenir jusqu’à la fin, raison de leur descente dans le camp katindo pour rendre une visite de compassion aux blessés internés dans l’hôpital portant le même nom.

Composés des antibalkans congolais, les jeunes solidaires, SELP, la jeunesse consciente ainsi que les JUNDI ( Jeunes de Nyiragongo Unis pour le Développement) cette fois-ci, Goma n’a pas eu à faire aux multiples mouvements citoyens qui ne cessent de réclamer ceci ou cela, cette fois-là ce sont des mouvements de fraternité.

Dans ce communiqué ces derniers disent appuyer les FARDC en rappelant que ce pays est dans ses frontières depuis 1960, un état de droit, indépendant, souverain, uni et indivisible, social, Démocratique et laïc, et que la devise reste pour eux : « Sauvons le Congo par les Congolais ».

Ces derniers condamnent ce qu’ils qualifient des massacres perpétrés par les terroristes du M23 surtout le cas le plus récent celui de Kishishe dans le territoire de Rutshuru, et que le peuple congolais a droit à la paix, et la sécurité sur le plan national qu’international.

Pour Alidor Pilipili des mouvements de fraternité ainsi que Jean Modeste Mutayo pour les antibalkans congolais qui ont signé ce communiqué tenant lieu de déclaration, ces jeunes sont engagés à barrer la route à l’ennemi et à toute initiative de balkanisation de la RDC et ont demandé ce qui suit au Gouvernement :

– L’amélioration des conditions de vie des militaires

– L’encadrement des orphelins, femmes et veuves militaires

– Le recyclage de tous les agents des services de sécurité ( ANR,PCR,PNC,PM)

– Revoir les cours de civisme pour ce qui concerne spécialement les ministres de l’enseignement que ce soit secondaires ou universitaire, mais aussi favoriser la collaboration civilo-militaire.

Après qu’ils aient effectué cette déclaration, et pour accompagner leur parole à l’acte, les mouvements de fraternité ont effectué une descente dans le camp Katindo afin de compatir avec des militaires blessés de guerre, ainsi que les familles orphelines, choses auxquelles peu des gens songent aujourd’hui.

ALI ASSANKA Darius, depuis Goma

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