Ce qui est arrivé ce Lundi 15 Mai 2023 dans les heures matinales au centre d’encadrement foyer social de Goma est un exemple de trop. Selon le témoignage, un groupe d’individus sont arrivés avec des matériaux de démolition, et est passé à l’action sans avertir même les occupants, perturbant les activités scolaires et frustrant ainsi les élèves.
C’est sous l’alerte de Fazila Soki, directrice dudit Centre que Congowitness.org y est arrivé.Celle-ci a souligné que cette parcelle appartient bel et bien à l’État Congolais depuis des années, mais ce qui est arrivé ce lundi 15 Mai, et qui n’est pas une première tentative fait perdre espoir.
« Les enfants qui étudient ici appartiennent à l’État, où allons-nous les amener ? Ces gens disent qu’ils ont un arrêt de la fondation Maman Mobutu dont on ne connait pas l’origine.Que les autorités fassent quelque chose » a dit Fazila Soki.
Alertés sur cette affaire, les notables de Goma se sont dits ne pas cautionner des actes d’incivisme comme ceux là.
Retrouvé sur place, Rémy Bahati Segihobe un des ces notables a dit regretter le fait que ce dernier temps les individus sont entrain de devenir de plus en plus forts que l’État.
« Nous commençons d’abord par dénoncer, et si cela persiste nous ferons même des marches pacifiques pourvu que cette parcelle, cette concession qui sert à l’éducation de nos enfants ne soit spoliée« ; l’a-t-il souligné.
Il y a peu, le Gouverneur militaire du Nord-Kivu a mis sur place une commission d’enquête sur cette affaire de spoliation des concessions de l’État, mais curieusement selon cette notabilité ces enquêtes n’avancent même pas à pas de tortue.
« Il y a des individus, une fois il a une portion du pouvoir, il s’adonne à piétiner sur les droits des paisibles populations, ce qui est inacceptable, le Gouverneur doit mettre le pied sur l’accélérateur afin que ces enquêtes aboutissent, et que cette concession du foyer social ne soit pas envahie d’un seul centimètre »; a jouté Rémy Bahati Segihobe.
Depuis l’avènement de l’État de siège, une cacophonie tourne autour de la question des spoliation des terres dans laquelle certains animateurs sont pointés du doigt.
La population innocente, parfois victime et continue à lancer des cris d’alarme.
ALI ASSANKA Darius
